Digression.

Publié le par Julababa

C'est un poète qui le dit, un vrai, un désagrégé, Robert Lepreux : "Regarder un match de football, c'est comme lire un livre." (Crameurs, Ed.Prunes, p.5) "L'un et l'autre offrent à notre attention flottante un paysage qui la retient, qui la sidère, qui la libère et la laisse vaguer." Qui s'attache à chaque mot ? Qui retient chaque passe ? Regarder ni lire ne sont classer, juger. "Quand je lis, je sens plus que ne marche, je me laisse flotter, et si soudain quelque chose m'a surpris, un baiser volé,  un meurtre inattendu, une métaphore éhontée, je reviens en arrière et la revois au ralenti comme on demande à son voisin : qui a marqué ?"

Publié dans Littérature

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